L’oiseau de paradis
Ce magnifique oiseau s’envole dans les airs.
A qui l’être si beau pourrait-il ne pas plaire ?
On le regarde trop ! Et c’est là qu’il s’avère
Que ce soit tard ou tôt, dans le rêve on se perd.
Que dire de sa beauté ? Sinon qu’elle est parfaite ?
Plumage d’un bleuté, dont chaque plume est faite
D’un soupçon de rosé et de couleurs de fête.
Tout cela habillé des pieds jusqu’à la tête.
Il ne reviendra pas, pourtant je l’attendrai.
Pour revoir une fois sa parfaite beauté.
Tout ce plaisir pour moi : pouvoir le regarder,
Mais je suis déjà las car il s’est envolé.
A toi je penserai car ta beauté est telle
Que la foudre attirée par un sol d’étincelles.
Eléments déchaînés, terre de feu et de grêle,
Mais tu t’es envolé vers la paix éternelle…